Méthodologie
Vous trouverez tous les renseignements sur la méthodologie de recherche employée pour l’enquête Language Rich Europe en téléchargeant le rapport L'Europe riche de ses langues - Tendances des politiques et pratiques du plurilinguisme en Europe.
Variétés des langues étudiées dans l’enquête
Notre ambition, dans le cadre du projet LRE, est de refléter la richesse des langues présentes dans la société européenne et leur niveau d’intégration dans les politiques et les pratiques pour le multilinguisme. Notre defi était de distinguer les types de langues et de les classer de manière adéquate.
Pour en savoir plus
Dans sa Communication de 2008, la Commission européenne fait référence aux nombreuses langues «nationales, régionales, minoritaires et de migrants» parlées en Europe «qui ajoutent une facette à notre patrimoine commun». Le terme «langues étrangères» renvoie aussi bien aux langues européennes que non-européennes de diffusion mondiale.
Dans le cadre du projet LRE, nous explorerons et utiliserons les types de langues ci-dessus avec les définitions ci-après (voir aussi le Glossaire dans l’annexe de la Partie II):
- Langues nationales : langues officielles d’une nation-Etat.
- Langues étrangères : langues qui ne sont pas apprises ou utilisées à la maison, mais qui sont apprises et enseignées à l’école et utilisées comme langues de communication plus large hors du cadre scolaire.
- Langues régionales ou minoritaires : langues traditionnellement utilisées dans un territoire donné d’un État par les ressortissants de cet État qui constituent un groupe numériquement inférieur au reste de la population de l’État.
- Langues des migrants : langues parlées par les migrants et leurs descendants dans le pays de résidence, provenant d’un large éventail de pays d’origine (ou précédents pays de résidence).
Dans des perspectives du même ordre, nous nous référons à McPake et Tinsley (2007). Nous tenons à préciser ici que nous avons inclus délibérément les langues des migrants dans le répertoire européen des langues, alors que les langues des signes sont peu présentes dans cette première série de données sur les politiques et pratiques multilingues.
Domaines linguistiques pris en compte dans l’enquête
L’enquête LRE couvre huit domaines linguistiques. Le premier d’entre eux est un méta-domaine qui concerne la disponibilité de documents nationaux/régionaux et de bases de données sur la diversité linguistique. Compte tenu du rôle clé de l’apprentissage des langues dans l’enseignement, quatre domaines se concentrent sur les principales étapes (de l’école maternelle à l’université) de l’enseignement financé par des fonds publics. De plus, trois domaines linguistiques en dehors de l’enseignement formel sont pris en compte afin d’identifier les niveaux de services multilingues dans la société et les entreprises.
Répartition des questions selon les domaines linguistiques
Nr | Domaines linguistiques | N questions |
---|---|---|
1 |
Les langues dans les texts officiels et les recensements |
15 |
2 |
Les langues dans l’enseignement pré-primaire |
34 |
3 |
Les langues dans l’enseignement primaire |
58 |
4 |
Les langues dans l’enseignement secondaire |
60 |
5 |
Les langues dans l’enseignement professionnel et universitaire |
30 |
6 |
Les langues dans les medias audiovisuels et la presse |
14 |
7 |
Les langues dans les services et espaces publics |
31 |
8 |
Les langues dans l’entreprise |
18 |
Total des questions | 260 |
Pour en savoir plus
Le domaine 1 porte sur la disponibilité de documents officiels et de bases de données à l’échelle nationale ou régionale en matière de diversité linguistique dans chacun des pays ou régions participants. La disponibilité de ces documents et bases de données peut contribuer de manière significative à la prise de conscience du multilinguisme dans un pays donné et peut fournir des informations utiles pour la politique d’enseignement des langues.
Les domaines 2-4 de l’enquête se concentrent sur l’enseignement aux apprenants non adultes assuré par l’Etat. La distinction clé entre organisation et corps enseignant est largement utilisée dans le contexte européen (voir par ex. Eurydice 2008). Les réponses dans ces sections sont basées sur des données publiques disponibles ainsi que sur des sources officielles.
Les réponses des domaines 5-8 sont basées sur les données recueillies et rapportées dans les environnements urbains de trois villes par pays ou région (voir Section 1.5 pour les détails). Le domaine 5 explore l’offre de langues dans un petit échantillon d’établissements de formation professionnelle et d’enseignement supérieur (université). Le domaine 6 se concentre sur la gamme de langues proposées dans les médias audiovisuels et la presse. Le domaine 7 est axe sur les langues dans les services publics et les espaces publics en termes de stratégies linguistiques institutionnalisées, d’espaces de communication orale et d’espaces de communication écrite. Le domaine 8, les langues dans l’entreprise, met l’accent sur les stratégies linguistiques des entreprises, les pratiques spécifiques de gestion des langues et la promotion des compétences linguistiques des employés. Un échantillon de 24 entreprises a été examiné dans chaque pays/région.
Collecte des données dans trois villes
Les réponses dans les domaines linguistiques 1-4 de l’enquête LRE sont basées sur des données officielles/secondaires et reflètent des politiques et des pratiques communes au niveau national. Les domaines 5-8, d’un autre cote, sont basés sur des données primaires collectées.
Pour en savoir plus
La collecte de ces données primaires a eu lieu dans trois villes dans chaque pays ou région sur la base des considérations suivantes:
- Le multilinguisme est plus présent dans les environnements urbains dans la mesure où les nouveaux arrivants s’y concentrent, à la recherche de travail
- Les villes renforcent les dynamiques nationales en répondant à la diversité des langues
- Des établissements d’enseignement professionnel et supérieur sont présents dans les villes (domaine 5)
- La presse internationale, les cinémas et les chaines de télévision se trouvent plus facilement dans les villes (domaine 6)
- D’où la nécessité pour les administrateurs des villes et les urbanistes de créer des politiques locales en matière de multilinguisme (domaine 7)
- Les sièges de nombreuses entreprises se trouvent dans les villes (domaine 8).
Le processus de sélection de villes a été identique pour les pays 1-14 du Tableau 4. L’attention a été portée aux deux villes les plus peuplées, plus une ville ou la langue régionale/minoritaire présente le statut, la vitalité et/ou le nombre de locuteurs le plus élevé dans le pays.
Les pays 15-18 ont posé problème dans la mesure où ils ne se conforment pas au modèle ci-dessus.
Le pays 15, la Bosnie-Herzégovine, a trois langues nationales: le bosnien, le serbe et le croate. Les villes choisies pour la collecte de données primaires sont Sarajevo ou le bosnien est le plus parle, Banja-Luka où le serbe est le plus pratiqué et Mostar, où le bosnien et le croate sont principalement utilisés.
Le pays 16, l’Espagne, comprend 17 communautés autonomes et deux villes autonomes. La recherche LRE a été menée pour les domaines 2-4 dans trois communautés autonomes – Madrid, Séville, Valence – et deux « nationalités historiques » – le Pays Basque et la Catalogne. Trois profils ont été créés : un profil combiné pour Madrid, Séville et Valence, appelé Espagne, et deux profils séparés pour le Pays Basque et la Catalogne. Le Pays Basque a deux langues officielles : le basque et l’espagnol. La Catalogne a trois langues officielles : le catalan, l’espagnol et l’aragonais.
Le pays 17, le Royaume-Uni, comprend quatre grandes régions qui ont des gouvernements et des systèmes éducatifs séparés. Pour les domaines de l’éducation (2-4), des données ont été collectées sur les politiques et les pratiques communes dans chaque pays/ région. Pour les domaines 5-8, les villes du Pays de Galles et d’Ecosse ont été choisies sur la base de l’importance de la population. En Angleterre, après Londres, c’est la ville de Sheffield qui a été choisie pour des raisons pratiques. Il n’a pas été possible d’étendre la recherche a une autre ville, mais nous espérons que ces données seront bientôt disponibles. En Irlande du Nord, seule la ville de Belfast a pu être incluse à ce jour dans l’enquête.
Le pays 18, la Suisse, comprend 26 cantons et a également quatre langues officielles : l’allemand, le français et l’italien et le romanche, dont les locuteurs représentent moins de 1 % de la population totale. Cette recherche a dû se limiter aux trois groupes linguistiques principaux, via trois cantons témoins, l’un de langue allemande (Zurich), l’un de langue française (Genève), l’un de langue italienne (Tessin). Les données pour les domaines 2-4 ont été agrégées pour les tableaux présentés dans cette publication, mais pour les domaines 5-8 la présentation au niveau de chaque ville a été conservée.
Les trois villes et les langues minoritaires/régionales sur lesquelles il convient de se concentrer ont été sélectionnées en amont en collaboration avec toutes les équipes participantes nationales ou régionales, sur la base des statistiques municipales pour les deux premières villes et sur la base des statistiques des langues régionales/minoritaires pour la troisième ville. Le tableau 4 présente une vue d’ensemble des villes analysées par pays.
Table 4. Approche des trois villes pour tous les pays/régions participants
Nr |
Pays avec une langue nationale |
Ville la plus importante |
Deuxième/ troisième ville la plus importante |
Autre ville |
Langue régionale/ minoritaire dominante dans une autre ville |
---|---|---|---|---|---|
1 | Autriche | Vienne | Graz | Klagenfurt | Slovène |
2 | Bulgarie | Sofia | Plovdiv | Shumen | Turc |
3 | Danemark | Copenhague | Aarhus | Aabenraa | Allemand |
4 | Estonie | Tallinn | Tartu | Narva | Russe |
5 | France | Paris | Marseille | Corte | Corse |
6 | Grèce | Athènes | Thessalonique | Xanthi | Turc |
7 | Hongrie | Budapest | Debrecen | Pécs | Allemand |
8 | Italie | Rome | Milan | Trieste | Slovène |
9 | Lituanie | Vilnius | Kaunas | Klaipeda | Russe |
10 | Pays-Bas | Amsterdam | Rotterdam | Leeuwarden* | Frison |
11 | Pologne | Varsovie | Cracovie | Gdansk | Kachoube |
12 | Portugal | Lisbone | Porto | Miranda do Douro* | Mirandais |
13 | Romanie | Bucarest | Iaşi | Cluj | Hongrois |
14 | Ukraine | Kiev | Kharkiv | Lviv | Russe |
Autres pays | Ville la plus importante | Ville de la région 2 | Ville de la region 3 | Langue(s) officielle(s) | |
15 |
Bosnie Herzégovine |
Sarajevo | Banja-Luka | Mostar | Bosnien/Serbe/ Croate |
16 | Suisse | Zürich | Genève | Lugano |
Allemand/Français/Italien |
17 |
Espagnol Catalan Basque |
Madrid Barcelone Bilbao |
Valence Tarragone Saint-Sébastien |
Séville L’Hospitalet Vitoria-Gasteiz |
Espagnol Catalan Basque |
18 |
Royaume-Uni: Angleterre Ecosse Irlande du Nord Pays-de-Galles |
London Cardiff Glasgow |
Manchester Swansea Edimbourg |
Sheffield Newport Aberdeen |
Anglais Anglais/Scot-Gaelique Irlandais/Ecossais d’Ulster/Anglais Gallois/Anglais |
N.-Ireland | Belfast | - | - | Anglais |
*Absence d’université conduisant à une absence de données universitaires
Les profils nationaux ou régionaux sont basés sur la collecte des données primaires pour les 23+22+22=67 villes mentionnées dans le Tableau 4. Comme le montre le Tableau 4, la plupart des langues dominantes régionales/minoritaires dans les villes choisies ont le statut de langues nationales dans les pays adjacents. L’axe central de la collecte de données primaires pour les domaines linguistiques 5-8 dans chacun des 24 pays/ régions participants est résumé comme suit :
- Pour le domaine linguistique 5, l’accent est mis sur l’offre de langues proposées par l’Etat dans les différents types d’enseignement pour adultes. Deux secteurscomplémentaires sont pris en compte : l’offre de langues dans la formation professionnelle pour les (jeunes) adultes âges de 16 ans et plus, ainsi que l’offre de langues dans l’enseignement académique/universitaire.
- Pour les domaines linguistiques 6, l’accent est mis sur l’offre linguistique dans les médias audiovisuels, y compris la radio et la télévision publiques, les plus grands cinémas et la presse dans les grandes gares et dans les kiosques des villes couvertes par l’enquête.
- Pour le domaine linguistique 7, l’accent est mis sur l’offre de langues dans les services publics et les espaces publics au niveau de la ville, plus particulièrement dans les stratégies linguistiques institutionnalisées, dans les lieux de communication orale et dans les information écrites (conseil municipal), au niveau des villes couvertes par l’enquête.
- Pour le domaine linguistique 8, l’accent est mis sur quatre secteurs commerciaux – la grande distribution, le bâtiment, l’hôtellerie et la banque. Il a été demandé aux chercheurs de recueillir des échantillons répartis aussi équitablement que possible entre entreprises multinationales/internationales (M/I), nationales (N), et régionales ou locales (R/L). Dans la pratique, cet objectif s’est révélé difficile à réaliser dans tous les pays/régions.
- Le Tableau 5 présente une une vue d’ensemble des domaines linguistiques et des objectifs pour la collecte de données primaires par ville (3x).
Domaines et cibles pour la collecte de données primaires par ville
Nr |
Domaines linguistiques |
Cibles par villes (3x) |
---|---|---|
5 |
Les langues dans l’enseignement professionnel et l’enseignement universitaire |
|
6 |
Les langues dans les médias |
|
7 | Languages in public services and spaces |
|
8 | Les langues dans les services publics et les espaces publics |
|
Méthodologie de recherche
Construction du questionnaire
Concernant la construction du questionnaire, les conditions préalables suivantes ont été suivies pour préparer les questions :
- Chaque question doit rapporter des données exploitables
- Les données exploitables doivent être pondérées, permettant ainsi une différenciation des politiques et des pratiques couvertes par l’enquête
- Les questions à réponse oui/non susceptibles de générer un score de 100% doivent être évitées
- Les questions doivent être suffisamment consistantes pour permettre des mesures répétées dans le temps.
En règle générale, chaque question comportait trois réponses et les chercheurs devaient choisir la réponse qui était la plus proche de la réalité en termes de politique ou de pratique commune dans leur pays/région. Chaque choix se voyait attribuer un score. Le score le plus élevé pour chaque question correspondait à la politique ou à la pratique la plus alignée avec les recommandations de l’UE/CdE.
Validité
Validité interne
- Le questionnaire LRE est-il suffisamment complet dans sa construction conceptuelle et dans son objet et répond-il par conséquent à ses objectifs?
- Le questionnaire LRE est-il suffisamment explicite et transparent dans sa formulation?
- Le questionnaire LRE est-il suffisamment pratique comme outil de collecte des données en termes de compréhension et de charge de travail administrative?
Validité externe
- Le questionnaire LRE a-t-il une validité suffisante au regard des critères européens qui guident sa notation?
Comparabilité entre pays
- Le questionnaire LRE est-il suffisamment juste dans la représentation des quatre variétés clés de langues qui ont été prises en compte: langues nationales, étrangères, régionales/minoritaires et des migrants?
- Le questionnaire LRE est-il fondé sur des questions équivalentes dans tous les pays?
- Le questionnaire LRE est-il fondé sur des procédures de notation équivalentes dans tous les pays/régions?
Procédure
La procédure ci-après résume les étapes que nous avons suivies pour concevoir et piloter le questionnaire LRE et pour recueillir et traiter les données :
Pour en savoir plus
- 2010 – questions initiales et propositions de notation pour toutes les options à choix multiples développées par l’Université de Tilburg, le British Council et le Groupe sur les politiques migratoires à Bruxelles. Le domaine concernant l’entreprise a été développé par CILT à Londres, en utilisant l’enquête ELAN (2006) comme point de départ, puis affiné par l’équipe de recherche française. L’équipe linguistique de la Metropolitan Police et d’autres fournisseurs de services publics londoniens ont émis un avis pour le domaine des services publics.
- La version préliminaire du questionnaire LRE a été testée à l’occasion de trois études pilotes en Pologne, en Espagne et en Catalogne au début de l’année 2011. Les études pilotes étaient destinées à prendre en compte les différences de politiques et pratiques linguistiques entre pays et au sein de chaque pays.
- Sur la base des résultats des études pilotes, le questionnaire LRE, le manuel pratique pour les chercheurs et les procédures de notation ont été adaptés, puis examinés par le Comité de pilotage LRE et par des experts externes. Le questionnaire LRE final a été envoyé à l’automne 2011 à toutes les équipes nationales et régionales pour la collecte des données.
- Différentes versions du questionnaire ont été créées pour la Bosnie-Herzégovine, l’Espagne, la Suisse et le Royaume-Uni (voir tableau 4).
- Les chercheurs ont reçu un manuel pratique détaillé expliquant le cadre du projet et les modalités de collecte des données. De plus, une réunion de deux jours a été organisée pour discuter de la méthodologie et des échanges de courriels et d’appels téléphoniques avec chaque équipe de recherche.
- Une fois que les équipes nationales et régionales ont fourni les réponses à toutes les questions, toutes les données obtenues ont fait l’objet d’un examen préalable indépendant afin de garantir une interprétation cohérente soumise à un double contrôle.
- Ensuite, toutes les données revues par des pairs ont été traitées, analysées et examinées par l’équipe LRE de l’Université de Tilburg.
- Au cours de la procédure, il est apparu que certaines questions avaient été interprétées de manière différente par les différents chercheurs, tandis que d’autres n’avaient pas été pleinement comprises. La clarification de ces points, la standardisation des réponses et l’accord sur les interprétations finales ont été achevés début 2012. Il a été décidé que certaines questions ne seraient pas comptabilisées en raison de l’impossibilité de réunir les données. Les données concernant les questions sur les collections de livres dans des langues autres que les langues nationales dans les bibliothèques publiques et dans les librairies se sont révélées impossibles à obtenir dans certains pays. Les questions sur les langues requises pour les études de premier cycle et de second cycle se sont révélées ambigües et n’ont pas été comptabilisées.
- Les résultats de chaque pays/région ont été retournés à tous les chercheurs qui ont à nouveau eu la possibilité de donner leur opinion. Les résultats ont d’abord été présentés au niveau du domaine, mais ensuite il a été décidé de les présenter au niveau des questions afin de cerner de manière plus détaillée les politiques et les pratiques des pays/régions.
Aperçu des textes officiels de l’UE et du Conseil de l’Europe
Les acteurs européens de la promotion du multilinguisme et du plurilinguisme
La diversité linguistique est un élément clé de l’identité européenne et les institutions de l’UE basées à Bruxelles ainsi que le CdE basé à Strasbourg ont joué un rôle actif dans la promotion de l’apprentissage des langues et du multilinguisme/plurilinguisme. Les principales agences de politique des langues sont l’Unité pour la politique multilinguistique au sein de la direction générale de l’éducation et de la culture auprès de la Commission européenne et l’Unité pour les politiques linguistiques de la Direction de l’Éducation du Conseil de l’Europe. Le travail réalisé par ces agences a servi de socle aux importantes résolutions, chartes et conventions produites respectivement par chacune des deux institutions européennes. Baetens Beardsmore (2008) propose un survol instructif des activités de promotion linguistique déjà mises en oeuvre par l’UE et le CdE.
Une recherche de publications multilingues sur http://europa.eu propose des documents clés dans plusieurs langues, classés sous cinq rubriques: Documents des politiques de l’UE, brochures d’information, rapports, études et sondages. Sur le site du CdE, www.coe.int/lang, les publications proposées concernent les domaines suivants: élaboration de politiques, d’instruments et de normes, langues enseignées à l’école, migrants, rapports de conférences et études choisies.
Le CdE fait une distinction entre multilinguisme et plurilinguisme: le plurilinguisme renvoie aux compétences du locuteur (capacité à parler plusieurs langues) tandis que le multilinguisme se réfère aux variétés de langues présentes dans une zone géographique donnée. L’UE emploie le terme multilinguisme pour les deux concepts (en spécifiant parfois ‘multilinguisme de l’individu’). Ces deux concepts multilinguisme/plurilinguisme figurent dans le rapport.
Aperçu des textes officiels de l’UE et du CoE utilisés pour l’élaboration du questionnaire Language Rich Europe
Textes officiels de l’Union européenne |
Textes officiels du Conseil de l’Europe |
Résolutions/conclusions du Conseil
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Conventions
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Résolutions du Parlement européen
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Recommandations du Comité des Ministres
|
Communications de la Commission européenne
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Recommandations de l’Assemblée parlementaire
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Rapports externes
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Rapports externes
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Outils pour l’enseignement et l’apprentissage
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